La pratique d'un sport n'est jamais sans risque, d'où l'importance des échauffements, des entrainements et des étirements.
Suite aux derniers matchs où 2 de nos joueurs se sont retrouvés plâtrés (big up à Kurt et Thibaud), il est sûrement utile de rappeler que le handball comporte une part de risques qu'il est nécessaire de connaître pour mieux s'en prémunir. Voilà donc une liste peu rigolote et non exhaustive des blessures liées à la pratique de ce sport (rassurez-vous ça n'arrive pas non plus tous les jours). Il ne s'agit pas de devenir hypocondriaque du jour au lendemain mais de prendre consience de l'importance d'être bien préparé et bien entraîné avant de jouer chaque match. Ne pas hésiter à investir dans des protections si cela vous paraît nécessaire.
LA TÊTE
Étant donné qu’il réclame de fortes impulsions – notamment au moment des tirs – le handball est un sport où les chutes peuvent s’avérer violentes. Et quand un joueur retombe mal, les risques de traumatisme crânien sont présents, même si les traumatismes graves sont peu fréquents.
LES ÉPAULES
Comme tous les sports où les mouvements ont lieu au-dessus des épaules, le handball met cette articulation fortement à contribution. La tendinite résulte de la répétition des frottements du tendon liée à la pratique du handball. Pour éviter tout risque de tendinite, ne pas négliger l’échauffement est primordial. Quand elle se déclenche, le repos reste le remède le plus efficace, même s’il n’est parfois pas suffisant.
LES COUDES
Lorsqu’un joueur chute en arrière sur la main, avec le bras en abduction, le risque de luxation – voire, pire, de fracture – du coude est élevé. Le blessé doit souvent être plâtré et rester éloigné des terrains pendant plusieurs semaines – et plus encore en cas de fracture.
LES DOIGTS
Le handball est le sport de tous les dangers pour les doigts. À la réception d’une passe, en tentant une interception, dans un contact avec un adversaire ou en se prenant le doigt dans le maillot de l’adversaire, les situations où les phalanges sont mises en danger sont multiples. Si la douleur n’empêche pas toujours de continuer à jouer, elle est parfois insupportable et requiert plusieurs semaines d’arrêt.
LES CUISSES, MOLLETS
Au niveau musculaire, que ce soit à la cuisse ou au mollet, le joueur de handball a le choix des blessures (béquille, crampe, contracture, élongation,...). Pour éviter cela, bien s’échauffer et s’étirer sont des sine qua non à la pratique du handball. Une fois le problème survenu, appliquer régulièrement de la glace peut accélérer le temps de guérison, qui peut être quasi instantané pour une grosse crampe ou durer plusieurs mois en cas de déchirure profonde.
LES GENOUX
Rupture des ligaments croisés, LA blessure que craignent tous les joueurs de handball. En deux secondes, tout peut basculer et l’absence des terrains durer entre six et dix mois en fonction de la vitesse de la rééducation. Comme tous les sports de pivots (football, rugby, basket…), le handball est un sport à hauts risques pour les ligaments croisés de ses participants. Pour l’éviter, un renforcement musculaire des membres inférieurs est fortement conseillé.
LES GENOUX 2 - Le retour
Maladie de Sinding, fréquente chez les jeunes, surtout lorsqu’ils pratiquent des sports où se multiplient les sauts, les courses et les réceptions. Il s’agit d’un problème d’insertion du tendon rotulien sur la pointe de la rotule. Le symptôme le plus courant est une forte douleur à la rotule. Le repos, l’intensification des étirements et le port d’une genouillère permettent de traiter cette pathologie.
LES CHEVILLES
Comme dans de nombreux sports, l’entorse de la cheville est un risque inhérent à la pratique du handball. Que ce soit au cours d’un changement d’appui, sur une mauvaise réception ou dans un contact mal maîtrisé, une simple torsion peut entraîner une entorse. Plus la torsion est importante, plus l’entorse le sera.
L'ENSEMBLE DU CORPS
Avec ses contacts nombreux et virils (surtout au poste de pivot), le handball est un sport dont on ressort rarement indemne après un match. Cela reste bénin et superficiel, mais ce n’est jamais agréable de porter des griffures sur le visage ou une brûlure au coude le lendemain.
Je vois, à vos visages blèmes et à la sueur qui coule de votre front, que vous vous demandez pourquoi vous ne vous êtes pas plutôt mis à la pétanque. Mais essayez donc de faire une roucoulette avec une boule en acier et un verre de pastis à la main. Beaucoup plus dangereux.
Source : l'Équipe Ilosport